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1980 - UDP (User Datagram Protocol)

Suite logique du protocole TCP, le protocole UDP (User Datagram Protocol) vient compléter la couche de transport en mode non-connecté.

Son auteur est David Reed, né en 1952, informaticien américain, enseignant au MIT. Il publie en août 1980 la RFC768 fut également grandement contributeur dans les projet de développement des protocoles TCP/IP.

UDP utilise un modèle de mise en oeuvre relativement simple des communications. Il ne garantit ni l'intégrité des données, ni même leur ordre d'arrivée au destinataire, contrairement à TCP. Considéré comme non-fiable, le service rendu autorise l'arrivée des paquets de données en désordre, leur perte ou leur duplication.


La philosophie première du protocole UDP est la fourniture d'une couche de transport de données rapide et non impactante pour les applications sensibles au respect des vitesses de communications. Sont notamment concernées les applications qui préfèrent perdre des données plutôt que de les recevoir en retard : par exemple des applications de communication voix sur IP. Les applications échangeant de faible quantité de données avec un nombre important d'ordinateurs sont également concernées.

Les principales applications réseaux basées sur UDP sont les services DNS (Domain Name System), les services VoIP (Voice over IP), les services TFTP (Trivial File Transfer Protocol) notamment.

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1974 - TCP-IP

Depuis ses débuts, le réseau ARPANET s'appuyait sur une couche protocolaire de communication appelée "Network Control Program". assurant la gestion des flux inter-composants de communications des ordinateurs du réseau. La gestion des couches physiques et réseau était quant à elle confiée aux composants appelés IMPS (Interface Message Processors). NCP assurait donc la gestion de la couche Transport des données au travers de deux protocoles: AHHP (Arpanet Host-to-Host Protocol) chargé de contrôler les flux de données unidirectionnels entre machines et ICP (Initial Connection Protocol) chargé d'établir une communication bi-directionnelle s'appuyant sur les flux gérés par AHHP. Les applications logicielles s'appuyaient alors sur une interface avec la couche NCP pour dialoguer.

1969 - Arpanet (ARPA Network)

A partir de 1940, le département de la Défense américain crée une agence chargée des projets de recherche en matière de défense militaire. Cette agence nommée DARPA ("Defense Advanced Research Projects Agency") va être à l'origine de la naissance du réseau prédécesseur d'Internet, mais aussi du programme Transit ancêtre du GPS, ainsi que des programmes d'avions furtifs Jusqu'alors, les communications informatiques reposaient sur l'utilisation de circuits dédiés, tout comme les communications téléphoniques. L'agence DARPA lance donc en 1966 un projet de réseau informatique reliant certaines universités américaines. Sans objectif particulier d'un point de vue militaire, ce projet devient le réseau ARPA et en 1969 il relie quatre centres :

1997 - Peer-to-peer (P2P)

Dès sa conception à la fin des années 1960, le réseau ARPANET pose les bases d'un réseau d'interconnexion non hiérarchique et non centralisé. En théorie, la communication entre utilisateurs finaux ne dépend d'aucun élément central et d'aucune liaison point-à-point . Il est donc pas définition possible d'échanger des informations avec n'importe quel ordinateur relié au réseau. Les premiers échanges de données, via les protocoles telnet ou ftp notamment illustrent bien cette idée de connexions non centralisées, inutile de se référencer auprès d'un serveur central pour communiquer entre utilisateurs. La réalité est un peu plus contrastée puisque pour beaucoup de protocoles IP, un modèle client-serveur est nécessaire : un serveur héberge les données et des clients s'y connecte pour les lire ou les modifier.