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Histoire d'Internet

Chronologie globale   Documents historiques  A venir: les newsgroups, le protocole UUCP, Craig's List, Amazon, eBay, Facebook, Youtube, ...  A venir: RSS, Javascript, Google, Wikipedia, AOL, UUNet, le spam, ... et bien d'autres secrets ...

1997 - Peer-to-peer (P2P)

Dès sa conception à la fin des années 1960, le réseau ARPANET pose les bases d'un réseau d'interconnexion non hiérarchique et non centralisé. En théorie, la communication entre utilisateurs finaux ne dépend d'aucun élément central et d'aucune liaison point-à-point . Il est donc pas définition possible d'échanger des informations avec n'importe quel ordinateur relié au réseau. Les premiers échanges de données, via les protocoles telnet ou ftp notamment illustrent bien cette idée de connexions non centralisées, inutile de se référencer auprès d'un serveur central pour communiquer entre utilisateurs. La réalité est un peu plus contrastée puisque pour beaucoup de protocoles IP, un modèle client-serveur est nécessaire : un serveur héberge les données et des clients s'y connecte pour les lire ou les modifier.

1981 - ICMP (Internet Control Message)

Dès septembre 1981, Jon Postel publie le document RFC792 relatif au protocole ICMP ("Internet Control Message Protocol"). Intercalé entre les documents RFC791 ("Internet Protocol") et RFC793 ("Transmission Control Protocol"), il pose les bases d'un protocole destinée au contrôle des échanges de paquets en mode commuté. Initialement, les routeurs utilisaient le protocole GGP ("Gateway to Gateway Protcol") pour contrôler les flux de données transmis. Jon Postel souhaita alors implémenter un protocole de contrôle plus simple et intégré directement au coeur du protocole IP. Agissant comme un protocole de niveau supérieur, ICMP est pourtant intégré au protocole IP. Les messages ICMP sont utilisés par les équipements pour la notification de tout erreur relatives à la gestion des flux de données. Par ailleurs, le protocole n'est pas sûr et ne garantit ni l'émission des messages, ni leur réception. L'implémentation de mécanismes garant

1991 - HTTP (Hypertext Transfer Protocol)

La date du 6 août 1991 est considérée par beaucoup comme l'annonce officielle et publique du World Wide Web sur le réseau Internet suite à l'annonce par Tim Berners Lee des concepts fondamentaux du web dans un article intitulé " Qualifiers on Hypertext links " posté dans le groupe de news "alt.hypertext". Cet article fait suite aux développements faits conjointement avec Robert Cailliau fin décembre 1990. Durant cette période, les deux chercheurs ont en effet développer un ensemble de prototypes logiciels incluant le protocole HTTP, le langage HTML, le navigateur et éditeur de pages Web "WorldWideWeb", le logiciel serveur HTTPD et enfin le site web " http://info.cern.ch/ ". Le protocole HTTP (Hypertext Transfer Protocol) se situe au niveau de la couche applicative du modèle OSI en s'appuyant sur le protocole TCP, et s'articule autour d'un mode Client-Serveur.

1992 - NCSA Mosaic

En 1990, le navigateur et éditeur de pages Web WorldWideWeb était livré sous le sapin de Noël de Tim Berners-Lee , suivi en 1991 du navigateur multi-plateforme "WWW Line Mode Browser". Cependant, ces clients web restaient rudimentaires et ne répondait qu'à des besoins de prototypage. Seul le navigateur "Erwise" sorti en avril 1992, premier à intégrer une interface graphique avait été développé en dehors du CERN, à l' Université Technologique d'Helsinsk i. En novembre 1993, la version 1.0 du logiciel NCSA Mosaic allait révolutionner le petit monde des navigateurs en introduisant le support des icônes, des images, la gestion des marque-pages et une interface graphique beaucoup plus intuitive pour la navigation sur les sites web. Au rythme de 5.000 téléchargements par mois sur le site du NCSA (National Center for Supercomputing Applications), la base installée en 1994 s'établissait à plusieurs millions d'utilisateurs dans le monde.

1983 - DNS (Domain Name System)

Avec l'avènement des protocoles TCP/IP, chaque machine du réseau ARPANET se voit attribuer une adresse IPV4 (constituée pour simplifier d'une suite de quatre nombres compris chacun entre 0 et 255). La mémorisation et l'utilisation de ces adresses numériques détermina rapidement la mise en place d'un système de traduction de celles-ci en objets plus compréhensibles par un humain.  Précédemment, les ordinateurs du réseau ARPANET s'échangeaient des fichiers appelés "HOSTS.TXT" servant à diffuser les correspondances entre des adresses IP numériques (exemple: 10.0.0.1) et leurs noms en chaines alpha-numériques (exemple: machine.site.arpa). Cependant, l'explosion du nombre de machines sur le réseau ARPANET fit apparaitre les limitations d'un tel système basé sur la mise à jour permanente de ces listes de correspondances des adresses.

1981 - NTP (Network Time Protocol)

En février 1981, David Mills rédige la note IEN173 qui pose les bases d'un protocole de synchronisation des horloges des ordinateurs du réseau DCNET (Réseau de recherche du département informatique de l'Université du Delaware ). Suivra rapidement, toujours en avril 1981, la RFC778 (DCNET Internet Clock Service), puis en septembre 1985, la RFC958 (Network Time Protocol). Dès les années 1980, le besoin d'un mécanisme de synchronisation d'horloge apparait, notamment pour les protocoles de routage. Mais les premières implémentations ne permettent une synchronisation qu'avec une précision d'une centaine de millisecondes. La mise en oeuvre d'un modèle Client-Serveur est nécessaire pour un équipement souhaitant synchroniser son horloge sur un serveur temps.

1991 - Gopher

Né en 1956, Mark McCahill est diplômé en chimie de l' Université du Minnesota en 1979. Il rejoint rapidement l'équipe de support du centre informatique de l'université, en qualité de développeur sur ordinateur Apple II. Dès 1989, il dirige une équipe de développement en charge du client email POPmail pour Macinstosh. En 1991, Mark McCahill et son équipe de développeurs mettent au point un protocole nommé Gopher permettant de consulter des ressources distribuées sur le réseau Internet. Ce logiciel est basé sur le concept des menus hypermédias et couplé à un moteur de recherche. Il devient rapidement incontournable sur les systèmes d'informations connectés au réseau Internet. Par la suite, Mark McCahill participera à la création et au développement des standards portant sur les URL (Uniform Resource Locators).

1980 - FTP (File Transfer Protocol)

Au commencement, FTP (ou File Transfer Protocol) est l'un des protocoles Internet qui fut le plus utilisé. Il permettait de transférer des données (sous forme de fichiers) d'un ordinateur à l'autre au travers des réseaux implémentant le protocole TCP. Le protocole FTP s'intègre dans la couche application du modèle OSI . Sa naissance est officialisée en juin 1980 par la publication du RFC765 dont l'auteur n'est autre que Jon Postel , l'un des pères de l'Internet. L'implémentation du protocole FTP nécessite : un serveur FTP et à minima un client FTP (application du mode Client-Serveur ). S'appuyant sur la couche TCP/IP, le client initie une connexion au serveur et échange les données sous forme de fichiers à l'aide d'un jeu de commandes pré-définies. Le protocole FTP s'appuie en outre sur deux canaux de transmission, un pour les flux de données et un pour les flux de contrôle.

1980 - UDP (User Datagram Protocol)

Suite logique du protocole TCP , le protocole UDP (User Datagram Protocol) vient compléter la couche de transport en mode non-connecté. Son auteur est David Reed, né en 1952, informaticien américain, enseignant au MIT . Il publie en août 1980 la RFC768 fut également grandement contributeur dans les projet de développement des protocoles TCP/IP. UDP utilise un modèle de mise en oeuvre relativement simple des communications. Il ne garantit ni l'intégrité des données, ni même leur ordre d'arrivée au destinataire, contrairement à TCP. Considéré comme non-fiable, le service rendu autorise l'arrivée des paquets de données en désordre, leur perte ou leur duplication.

1974 - TCP-IP

Depuis ses débuts, le réseau ARPANET s'appuyait sur une couche protocolaire de communication appelée "Network Control Program". assurant la gestion des flux inter-composants de communications des ordinateurs du réseau. La gestion des couches physiques et réseau était quant à elle confiée aux composants appelés IMPS (Interface Message Processors). NCP assurait donc la gestion de la couche Transport des données au travers de deux protocoles: AHHP (Arpanet Host-to-Host Protocol) chargé de contrôler les flux de données unidirectionnels entre machines et ICP (Initial Connection Protocol) chargé d'établir une communication bi-directionnelle s'appuyant sur les flux gérés par AHHP. Les applications logicielles s'appuyaient alors sur une interface avec la couche NCP pour dialoguer.

1971 - Email (Electronic Mail)

Raymond Samuel Tomlinson, né en 1941, est diplomé en ingénierie électrique du RPI ( Rensselaer Polytechnic Institute ) en 1963 et du MIT ( Massachusetts Institute of Technology ) en 1965 où il travailla sur les synthétiseurs vocaux hybride analogique/numérique. En 1967, il rejoint la société BBN ( Bolt Beranek and Newman ) où il participe au développement du système d'exploitation TENEX utilisé alors au sein du réseau ARPANET. Travaillant sur l'implémentation des protocoles NCP et TELNET, il écrit alors un logiciel de transfert de fichiers nommé CPYNET pour le réseau ARPANET. Dès 1971, une application avait été développée sur le système TENEX afin fr permettre aux utilisateurs d'un même ordinateur de s'échanger des messages. Raymond Tomlinson décide alors d'adjoindre à cette application nommée SNDMSG le code de son application CPYNET , il est résultera le premier logiciel permettant l'échange de messages entre utilisateurs de différentes machines du ré